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“vibrant, un enrichissement permanent” – SPIN
Huit ans après leur premier album Parc Avenue (2008), le nouvel album du groupe montréalais Plants and Animals, Waltzed in from the Rumbling, paraitra le 29 avril prochain sur Secret City Records.
Enregistré de la même façon que le premier – de façon analogue – ce nouvel album incarne le caractère brut et authentique de leur musique, tout en injectant quelques crescendos symphoniques, balades lyriques, et développement métamorphiques. Il s’agit du recueil musical le plus profond et inventif qu’ait proposé Plants and Animals à ce jour. 11 pièces pleines de bonds en avant, de bateaux qui passent, d’eaux sombres et de ciels roses.
Depuis leur plus récent album, The End of That (2012), les membres de Plants and Animals ont fondé des familles et ont pris le temps de vivre. Se débarrassant volontairement de la contrainte temporelle de leur processus, le groupe a cherché à reconnecter avec l’honnêteté et l’indépendance que l’on retrouve dans la musique créée sans aucune pression. « Ça ressemblait plus à un studio d’artiste qu’à une salle d’enregistrement », explique Warren Spicer. « Le bordel, les bouts de chansons partout… On avait une énorme toile, et on n’arrêtait pas de remplir les coins, d’effacer, de repeindre des bouts, de reculer pour contempler l’ensemble, voir ce qu’on avait ». Les culminantes progressions que l’on retrouve dans chaque chanson sont représentatives du temps que cela a pris pour écrire l’album. Bien plus qu’un simple et unique cadre, il ouvre sur l’horizon. Bien plus qu’un certain regard, cet album propose une vision.
Les influences sont vastes et diverses sur Waltzed in from the Rumbling : le soul brisé de Van Morrison, la géométrie oblique de J Dilla, le funk sombre de Gainsbourg, le feu du John Coltrane Quartet, la synesthésie de Messiaen, les bizarreries d’Angelo Badalamenti. Du Plants and Animals grand ouvert avec de l’espace pour bouger.
Le premier single « Stay » illustre le large spectre orchestral que Plants and Animals a su déployer, tout en canalisant les racines terreuses folk, caractéristiques de Parc Avenue. Le morceau s’ouvre avec des paroles teintées de folk acoustique rappelant les précédents albums. Puis, de manière inattendue, la chanson prend un véritable tournant électrique, libérant le tempo, faisant exploser l’instrumentation, tout en nous demandant d’écouter ce que nous dit notre cœur. « Stay » est un classique rock instantané : épique et inoubliable.