Ce vendredi, le compositeur Flore Laurentienne dévoile son album 8 tableaux (Deluxe)

Flore Laurentienne, le projet classique progressif expérimental de Mathieu David Gagnon, lancera 8 tableaux (Deluxe) le vendredi 13 septembre via Secret City Records. Il partage aujourd’hui un autre extrait, « La nuit bleue (Bourgie) ». La nouvelle pièce succède à « Les oies III », dévoilée en primeur à l’émission Pacific Notions de KEXP. La date de parution coïncide avec le début d’une tournée automnale en première partie du légendaire compositeur d’avant-garde William Basinski, en plus d’un concert unique avec le saxophoniste et compositeur Colin Stetson au El Rey Theater à Los Angeles. L’an prochain, Flore Laurentienne participera au Festival Big Ears 2025. L’itinéraire complet est ci-dessous. 

Écoutez « La nuit bleue (Bourgie) » ICI. 

La pièce « La nuit bleue (Bourgie) » se construit autour d’une répétition d’accords et de mélodies qui crée un effet hypnotique. Les boucles musicales se superposent progressivement, conférant à la pièce de plus en plus d’amplitude, sans toutefois en interrompre le mouvement d’apparence infinie. « La nuit bleue (Bourgie) » adhère au concept unique de Gagnon qu’il appelle un « arrêt musical sur l’image », un état où la musique ne semble avoir ni début ni fin. Alors que les éléments ainsi superposés finissent par se dissiper au même rythme où ils sont apparus, la mélodie simple sur laquelle la pièce est basée revient à son essence et le voyage se termine doucement, laissant l’auditeur apaisé et satisfait. « La nuit bleue (Bourgie) » est une version orchestrale de la pièce du même nom qui figure sur 8 tableaux. Elle a été enregistrée lors du concert du 24 mars dernier à la Salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal. 

8 tableaux (Deluxe) inclut quatre nouvelles pièces, chacune poursuivant la méthode de Gagnon de transmuter l’art visuel en musique, en s’inspirant ici du peintre québécois Jean Paul Riopelle. Comme Basinski, son œuvre exige que l’on porte attention aux détails, car il en résulte une musique à la fois simple et complexe dont la beauté grandit alors que l’auditeur patient commence à détecter les divers éléments qui composent le travail de Flore Laurentienne.