Basia Bulat annonce aujourd’hui que son nouvel album Basia’s Palace – co-réalisé par son fidèle collaborateur Mark Lawson (avec qui elle a précédemment travaillé sur ses albums Tall Tall Shadow et The Garden), et mixé par le légendaire ingénieur Tucker Martine (Beth Orton, Neko Case, The National) – sera lancé le 21 février 2025. L’artiste montréalaise en profite pour partager l’étincelant premier extrait, « Baby », une pièce élégante aux accents dansants agrémentée de cordes gracieuseté de l’arrangeur nommée aux prix GRAMMY Drew Jurecka (Dua Lipa, Alvvays, Metric). La pièce met en valeur la voix saisissante de celle qui a été trois fois finaliste pour le Prix de musique Polaris et cinq fois nommée aux Prix JUNO. La chanson est accompagnée d’un éblouissant vidéoclip tourné en plan-séquence et filmé sur pellicule par la réalisatrice Nora Rosenthal.
Regardez le vidéoclip de « Baby » ICI.
« J’ai écrit cette chanson il y a de nombreuses années, mais je n’arrivais pas à obtenir les paroles et la performance que je recherchais. Je voulais réessayer après être devenue un parent — c’est à propos de l’inaptitude à contrôler comment ou quand nous allons évoluer même lorsque nous le souhaitons désespérément. On continue de refaire les mêmes erreurs jusqu’à ce qu’on remarque un motif qui se répète, et même là, le changement est difficile quand on doit s’y abandonner complètement. Pouvais-je prendre ce problème et en faire quelque chose de dansant? Pouvais-je chanter les paroles avec joie au lieu du chagrin que je puisais dans le passé? Rien dans ma vie ne m’a donné envie d’évoluer plus rapidement, mieux, plus fortement que la maternité, et l’univers s’acharne à me renvoyer ce désir avec un sourire et un clin d’œil, me rappelant que les choses prennent du temps et que je dois m’apprécier en tant que simple humaine. Alors cette chanson de mon passé que je n’arrivais pas à laisser aller se retrouve finalement sur un disque — après toutes les fois où j’ai essayé d’obtenir la version idéale, j’ai su que j’avais enfin “la prise” quand ma fille me demandait à répétition de l’écouter à nouveau. »
« L’album de Basia existe entre les mondes et entre les époques, faisant référence à son héritage polonais et à sa double identité en tant qu’auteure-compositrice-interprète et mère. Ces vidéoclips ont émergé en partie à travers des conversations que nous avons eues à propos des contours flous de la perception de soi de chacun, particulièrement chez les artistes, et à propos de notre fascination commune pour les objets transmis de génération en génération, qui font office de mémoire », explique Rosenthal. « Les tissus utilisés dans “Baby”, par exemple, appartiennent à la famille de Basia. Nous voulions bâtir un petit microcosme de maison qui existerait parallèlement à Basia sur scène — trois générations de femmes incarnent la joie de cette chanson, ensemble. »