8 tableaux
1. | Point d'ancrage |
2. | La nuit bleue |
3. | Cap-Tourmente |
4. | Au couchant |
5. | Feuilles IV |
6. | L'île-aux-Oies |
7. | Autriche III |
8. | Bleu-vert (Vert de bleu) |
Avec 8 tableaux, Flore Laurentienne a essayé de donner une forme musicale à un tableau. La musique est un art qui s’inscrit dans le temps. La peinture est un arrêt sur image à un moment précis dans le flot créatif du peintre.
Alors comment faire pour allier ces deux formes d’art? Il faut donc arrêter le temps? Comment arrêter le temps en musique?
En basant la structure des pièces sur des cycles qui reviennent sans cesse, on peut faire croire à l’auditeur que la musique était là avant, et qu’elle sera également là après. Sans début et sans fin, il ne reste que cette fenêtre d’arrêt sur image, musical…
En faisant cette démarche, il s’a été évident de constater que la musique et la peinture font tous les deux appel à la contemplation.
Un autre concept sur lequel il a travaillé sur ce disque est la notion d’aléatoire en musique. On associe souvent Riopelle au mouvement automatiste. Ses grandes œuvres des années 50 évoquent plutôt pour lui une abstraction romantique ou même un grand chaos organique et organisé (un lien à faire avec la nature ici). C’est à partir de cette réflexion que Flore a essayé d’intégrer la notion de hasard contrôlé ou plutôt, de chaos filtré par l’émotion.