Femme-Lady

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Paru le 20 avril 2022
1.Femme-Lady

Secret City Records annonce avec bonheur que Bibi Club se joint à sa très chère famille d’artistes. Pour célébrer cette nouvelle collaboration, le duo montréalais formé d’Adèle Trottier-Rivard et Nicolas Basque partage aujourd’hui une toute nouvelle chanson intitulée « Femme-Lady ». Pour exprimer un sentiment de force féminine et de convivialité, Adèle a demandé à sa sœur, Joséphine Trottier-Rivard, et à sa mère, Marie-Christine Trottier, de chanter les harmonies de voix avec elle. Le titre vient d’un chandelier en forme d’ananas que la matriarche a offert à Joséphine. Elles l’ont rebaptisé Femme-Lady, un groupe qui rit ensemble et fonce vers la lumière sans se retourner. 

Le duo se produira en concert à Paris dans le cadre des Inrocks Superclub à la Boule Noire le 3 mai prochain. 

« Le canevas de cette chanson est né lors d’une soirée d’improvisation à Montréal organisée par Nico, en duo avec Erika Angell, la veille de la fermeture des salles de spectacle en début de pandémie. Une soirée un peu hors temps, un dernier concert où, entre ami.es, on se disait au revoir sans savoir quand nous allions pouvoir nous retrouver. Nico avait nommé cette soirée Hope. En studio, Adèle et Nico ont retravaillé la chanson en gardant en tête ce côté dansant qui avance, presque krautrock, mais en y intégrant une tension créée par des drones de synthés qui se glissent entre les accords, s’inspirant du sentiment de flottement que l’on retrouve dans la musique d’Alice Coltrane. La chanson exprime ce besoin de prendre soin les uns des autres, de transmettre une magie honnête et bienveillante, et de chérir la lumière et la nature qui nous entourent, malgré les moments sombres ». – BiBi Club 

Forts de leur expérience au sein de différentes formations musicales, Adèle Trottier-Rivard et Nicolas Basque forment un duo depuis 2016, sous le nom de Bibi Club. Depuis ses débuts, le groupe assume un minimalisme, non pas dans ses choix esthétiques, mais plutôt dans une approche créative qui évite de trafiquer les sons au profit d’une énergie musicale brute. La sortie de leur premier EP en 2019 a particulièrement mis de l’avant une exploration sonore radicale qui souligne ce désir d’exister singulièrement. À travers quatre morceaux audacieux, les compositions d’Adèle et de Nicolas ont dès lors tracé les contours d’un langage musical ancré dans une quête d’authenticité. 

Depuis, Bibi Club caresse le fantasme d’encapsuler plusieurs espaces-temps dans sa musique. Autrement dit, le groupe explore un son unique à la scène montréalaise, empruntant autant à des groupes new-yorkais post-punk des années 1970 (tels que Arthur Russell, Talking Heads et Suicide) qu’au jazz spirituel de la West Coast d’Alice Coltrane, ainsi qu’à certaines formations pop expérimentales de l’Angleterre actuelle (comme Tirzah et Dean Blunt). S’il faut les définir, les compositions de Bibi Club évoquent un électro-pop-rock qui met de l’avant voix, guitares, synthétiseurs et drum machine; l’influence de mouvements plus radicaux est certaine, mais l’essence du groupe reconduit douceur et familiarité, d’où l’idée de leur fameux « living room party music ».